Les chauffages d’appoint au gaz sont des solutions pratiques pour apporter de la chaleur ponctuelle dans nos maisons, surtout lors des intersaisons ou en complément d’un système principal. Pourtant, il arrive fréquemment que ces appareils diffusent des odeurs désagréables : gaz, brûlé, chimique, ou même de pétrole selon le modèle. Face à ces nuisances, le réflexe est souvent l’inquiétude, celle de compromettre la sécurité ou de devoir remplacer un équipement coûteux. Pourtant, la plupart du temps, ces odeurs ont une origine claire et des solutions concrètes s’imposent. Sachant que des marques reconnues telles que Butagaz, Campingaz, De Dietrich, Saunier Duval, ou encore Atlantic et Delonghi fabriquent ces appareils, leur conception est robuste mais ne dispense pas d’un suivi régulier. Voici ce qu’il faut comprendre pour agir efficacement et éviter les pièges lors de l’usage ou de l’entretien de votre chauffage d’appoint au gaz.
Identifier précisément la nature des odeurs provenant de votre chauffage d’appoint gaz
Lorsqu’une odeur inhabituelle apparaît autour de votre chauffage d’appoint au gaz, la première étape indispensable est de la caractériser précisément. Chaque type d’odeur — gaz, brûlé, chimique ou pétrole — indique un problème spécifique qu’il faut analyser avec soin, notamment parce qu’ils n’ont pas les mêmes conséquences ni urgences d’intervention.
Odeur de gaz : un danger immédiat à ne pas minimiser
Une odeur de gaz dans une pièce où un chauffage d’appoint fonctionne est un signal d’alarme. Elle peut provenir d’une fuite, d’un raccordement mal fait ou d’un problème avec la bouteille de gaz (Butagaz, Campingaz…). Il faut alors immédiatement :
- Couper l’alimentation du chauffage pour éliminer tout risque de fuite.
- Aérer la pièce afin d’évacuer rapidement le gaz accumulé.
- Ne pas utiliser d’appareils électriques ni déclencher de flammes pour éviter un risque d’explosion.
- Contactez un service d’urgence spécialisé, par exemple le numéro vert de GRDF (0 800 47 33 33) si l’odeur persiste.
Ce réflexe est vital. Par expérience, j’ai vu plusieurs cas où le mauvais abord d’une odeur de gaz a conduit à des situations critiques. Il faut aussi vérifier régulièrement l’état des tuyaux et des raccordements, surtout après une période sans utilisation.
Odeur de brûlé : un symptôme d’un entretien négligé ou d’une accumulation de poussière
Une odeur de brûlé émane fréquemment d’une mauvaise combustion ou d’un encrassement des pièces du chauffage, comme celles des marques De Dietrich et Chaffoteaux. Voici comment interpréter et agir :
- Accumulation de poussière et saleté : lors du fonctionnement, la poussière peut se déposer sur des résistances ou des grilles chauffantes et se carboniser, provoquant une odeur de brûlé.
- Nettoyer régulièrement le dispositif, surtout avant la remise en marche en saison froide, permet d’éviter cette nuisance.
- Vérifier le bon fonctionnement du brûleur, car un mauvais réglage affecte la combustion et engendre une odeur forte.
- En cas de doute, faire intervenir un technicien spécialisé dans les marques Saunier Duval ou Sauter, pour diagnostiquer plus précisément.
Un entretien mensuel du radiateur soufflant ou du poêle à gaz limite ces odeurs, améliore la durée de vie du matériel et surtout la qualité de l’air intérieur.
Odeur chimique : souvent liée à la mise en service ou à un défaut matériel
Une odeur chimique, parfois ressentie comme désagréable et artificielle, peut apparaître lors des premiers usages d’un appareil neuf ou après une longue absence d’utilisation. Cette odeur s’explique souvent par la chaleur qui active certains composants modernes ou les protections plastiques. Il convient :
- D’aérer abondamment les pièces pour faciliter la dissipation de ces gaz issus de la fabrication (notamment dans le cas d’appareils Delonghi ou avec technologie Inverter).
- De faire chauffer le chauffage doucement sur plusieurs cycles afin d’éliminer progressivement ces odeurs.
- En cas de persistance ou d’odeurs très fortes, se méfier car il pourrait s’agir d’un défaut de conception ou d’usure prématurée. Faire jouer la garantie ou consulter un spécialiste est alors la meilleure option.
Ces phénomènes sont moins urgents que les odeurs de gaz mais ne doivent pas être ignorés, notamment pour préserver la qualité de l’air et la sécurité.
Odeur de pétrole : spécifique aux poêles et chauffages fonctionnant au fioul ou hydrocarbures
Pour les modèles à pétrole, comme les poêles à hydrocarbures, une odeur persistante peut signaler :
- Une qualité insuffisante du combustible, imprégné d’arômes ou impuretés nuisibles à la bonne combustion.
- Des coulures ou gouttes sur le corps de l’appareil qui brûlent et générer une odeur tenace.
- Un mauvais réglage du système de combustion ; notamment un niveau de mèche trop bas ou une température insuffisante empêchant une combustion complète.
- Un nettoyage régulier du chauffage est indispensable : essuyez les coulures et vérifiez l’état de la mèche à chaque utilisation.
Bien régler la température et assurer l’entretien évite non seulement les mauvaises odeurs mais améliore aussi le rendement énergétique et la sécurité.
| Type d’odeur | Cause possible | Action immédiate à prendre | Prévention recommandée |
|---|---|---|---|
| Odeur de gaz | Fuite, mauvais raccordement de bouteille | Couper alimentation, aérer, appeler urgence GRDF | Contrôle régulier raccords et tuyaux |
| Odeur de brûlé | Accumulation de poussière, mauvais entretien | Nettoyage, révision du brûleur | Entretien avant et pendant saison |
| Odeur chimique | Appareil neuf ou défaut matériel | Aérer, faire chauffer doucement, consulter professionnel | Surveillance qualité appareil et aération |
| Odeur de pétrole | Mauvais combustible, coulures | Nettoyer, régler température et mèche | Utiliser propre combustible désaromatisé |

Les bonnes pratiques d’entretien pour éviter les odeurs désagréables de votre chauffage d’appoint au gaz
Un chauffage d’appoint au gaz, qu’il s’agisse d’un modèle de marque Saunier Duval, Atlantic ou Delonghi, requiert un minimum d’attention et de maintenance pour fonctionner sans dégager d’odeurs suspectes et préserver votre sécurité. Cette maintenance est souvent négligée, mais elle est essentielle.
La fréquence et les étapes clés d’un nettoyage efficace
Priorisez un entretien préventif avant chaque saison froide, mais également un suivi durant toute l’utilisation. Voici les étapes recommandées, issues de l’expérience terrain :
- Coupez et débranchez l’appareil avant toute intervention.
- Dépoussiérez soigneusement les grilles d’aération et la surface externe.
- Ouvrez le cache (si possible) pour accéder aux zones internes.
- Nettoyez avec un chiffon sec ou un aspirateur spécifique les poussières qui peuvent s’être accumulées sur les bruleurs, les ventilateurs ou les résistances.
- Contrôlez visuellement l’état des pièces : fuite, corrosion, brûlure.
- Si vous observez des anomalies, faites appel à un chauffagiste spécialisé dans des marques comme De Dietrich ou Chaffoteaux pour une maintenance professionnelle.
Ces opérations participent non seulement à éliminer les odeurs, mais aussi à prévenir les pannes prématurées. L’entretien fait partie intégrante de la sécurité et du confort d’usage.
Entretenir les accessoires complémentaires pour une meilleure qualité de l’air
Ne négligez pas la ventilation et la qualité de l’air, des éléments directement influencés par votre chauffage d’appoint. Une ventilation insuffisante peut favoriser la stagnation d’odeurs ou l’émanation de gaz non brûlé :
- Installez ou vérifiez la présence d’une VMC adaptée, surtout pour les logements anciens.
- Contrôlez régulièrement la propreté et le bon fonctionnement de vos systèmes de ventilation.
- Evitez de bloquer les grilles d’aération ou de boucher les prises d’air.
- Dans le cadre d’un chauffage d’appoint à gaz, une cheminée occasionnelle ou un système à infrarouge comme ceux de la marque Auer nécessitent également un bon cheminement des fumées.
Cette attention collective améliore nettement la qualité de l’air et limite l’apparition d’odeurs désagréables à l’intérieur.
| Étape d’entretien | Description | Fréquence recommandée |
|---|---|---|
| Dépoussiérage extérieur | Nettoyer les grilles et surfaces visibles | Avant chaque remise en service et régulièrement pendant l’utilisation |
| Accès aux pièces internes | Accéder aux bruleurs, résistances et ventilateurs pour nettoyage | Une fois par saison au minimum |
| Inspection visuelle | Vérification des éléments de sécurité et d’usure | Lors de chaque entretien majeur |
| Contrôle ventilation | Vérifier système VMC ou autres dispositifs | Annuellement ou selon conditions logement |

Comprendre les spécificités des différents types de chauffages d’appoint pour mieux gérer les odeurs
Les chauffages d’appoint comprenant les radiateurs bain d’huile, soufflants, poêles au gaz, cheminées électriques, braseros ou chauffages à infrarouge présentent des caractéristiques et des fonctions différentes. Cette diversité a un impact direct sur la nature des odeurs et les méthodes pour les éviter ou les résoudre.
Radiateurs bain d’huile et soufflants : odeurs liées à la poussière et aux corps chauffants
Les radiateurs bain d’huile ou soufflants fonctionnent en chauffant un fluide ou une résistance électrique. L’odeur désagréable qui peut se dégager provient le plus souvent :
- D’une accumulation de poussière sur les surfaces chaudes
- De la peinture ou de la protection plastique chauffée, surtout après une longue période sans fonctionnement
- Dépoussiérer régulièrement avec des outils adaptés est indispensable.
- Choisir une peinture spéciale radiateur pour les surfaces peut aussi diminuer l’odeur lors des premiers usages.
Les marques Atlantic et Delonghi, très présentes sur ce segment, proposent des modèles avec des filtres ou protections spécifiques pour limiter ces problèmes.
Poêles à gaz et cheminées électriques : surveillance du brûleur et du réseau d’évacuation
Dans les chauffages fonctionnant au gaz (butane, propane), incluant les poêles et certaines cheminées électriques, l’entretien doit être rigoureux pour éviter les odeurs :
- Contrôler et nettoyer le brûleur pour éviter la carbonisation et l’odeur de brûlé.
- Vérifier l’étanchéité des raccords et des bouteilles de gaz.
- Assurer une bonne évacuation des fumées via cheminée ou sortie VMC adaptée.
- Faire appel aux techniciens spécialisés Chaffoteaux ou Sauter en cas d’odeurs persistantes.
Le respect de ces règles garantit non seulement une ambiance saine, mais aussi une meilleure longévité de l’appareil.
Chauffages à infrarouge et braseros : odeurs dues aux matériaux chauffés et à l’environnement
Ces systèmes, très prisés à l’extérieur comme dans certains espaces semi-ouverts, peuvent dégager des odeurs lorsqu’ils chauffent des matériaux (bois, métal, peinture) ou en raison des résidus présents sur leurs surfaces. Les solutions passent par :
- Un nettoyage régulier des surfaces métalliques.
- L’utilisation de matériaux résistants à la chaleur pour éviter la dégradation et l’odeur.
- Ventiler convenablement l’espace autour de l’appareil.
- Pour les braseros et parasols chauffants, un contrôle de l’état des matériaux est aussi crucial.
| Type d’appareil | Origine principale des odeurs | Etat à contrôler pour prévenir | Entretien conseillé |
|---|---|---|---|
| Radiateur bain d’huile / soufflant | Dépôt de poussière, peinture chauffée | Surface chauffante, peinture | Dépoussiérage régulier, peinture adaptée |
| Poêle à gaz / Cheminée électrique | Mauvaise combustion, fuite gaz | Brûleur, raccords gaz, sortie cheminée | Nettoyage brûleur, contrôle fuite |
| Chauffage à infrarouge / Brasero | Matériaux chauffés, résidus | Surface métallique, matériaux | Nettoyage, ventilation |
Les gestes à adopter en cas d’odeur suspecte provenant de votre chauffage d’appoint au gaz
Lorsque votre chauffage d’appoint au gaz émet une odeur préoccupante, une réaction rapide et adaptée est indispensable. Elle permet non seulement de réduire les risques sanitaires ou d’accident, mais aussi de minimiser les réparations coûteuses.
Premiers réflexes face à une odeur de gaz
À la moindre suspicion, :
- Éteignez immédiatement l’appareil.
- Aérez la pièce en ouvrant portes et fenêtres.
- Évitez toute étincelle, ne touchez pas aux interrupteurs électriques.
- Vérifiez les raccordements mais sans manipuler excessivement les tuyaux.
- Appelez un professionnel ou le service d’urgence gaz si l’odeur ne disparaît pas sous 15 minutes.
Ce protocole doit être connu de tous les utilisateurs pour assurer une sécurité maximale au domicile. La prévention passe aussi par la formation ou le conseil, notamment auprès des utilisateurs qui équipent leur maison avec des appareils Campingaz, Butagaz, ou Auer.
Que faire en cas d’odeur de brûlé ou chimique ?
Le nettoyage immédiat est souvent la meilleure réponse. Si après un bon dépoussiérage l’odeur persiste :
- Éteignez l’appareil et laissez-le refroidir.
- Recherchez une éventuelle surchauffe d’un composant ou brûlure visible.
- Consultez un professionnel si vous ne trouvez pas la source.
Il est recommandé d’intervenir avant la panne pour éviter qu’elle ne génère une fissure, une casse ou un risque plus grave. En particulier, avec des marques telles que Sauter ou De Dietrich, on sait que l’entretien préventif paye toujours.
Surveiller la combustion pour les poêles à pétrole
Un poêle à pétrole mal réglé ou alimenté avec un carburant de mauvaise qualité produit des odeurs fortes et incommodantes. Voici comment remédier au problème :
- Utiliser un combustible désaromatisé et adapté.
- Régler la mèche à un niveau qui assure une combustion complète.
- Maintenir la température suffisamment élevée pour ne pas laisser brûler partiellement le pétrole.
- Essuyer toutes traces de coulures ou de goutelettes avant allumage.
Cette méthode, si elle est bien appliquée, évite beaucoup de désagréments liés aux odeurs de pétrole. D’ailleurs, elle prolonge la durée de vie de l’appareil.
| Situation | Mesures immédiates | Actions préventives |
|---|---|---|
| Odeur de gaz | Couper appareil, aérer, appeler urgence | Contrôle régulier raccords et tuyaux |
| Odeur de brûlé | Nettoyer, refroidir, consulter pro | Entretien régulier |
| Odeur chimique | Aérer, laisser chauffer doucement, consulter | Choix et contrôle qualité appareil |
| Odeur de pétrole | Nettoyer, ajuster mèche et température | Utiliser combustible adapté |
La place du professionnel dans la gestion des odeurs de chauffage d’appoint gaz
Face aux dysfonctionnements ou odeurs anormales émanant d’un chauffage d’appoint au gaz, l’intervention d’un professionnel compétent est souvent indispensable. Bien que certaines opérations simples relèvent de l’utilisateur averti, il faut savoir quand et comment faire appel à un expert.
Quand contacter un chauffagiste spécialisé ?
Les raisons d’appeler un professionnel agréé sont multiples :
- Un doute sur la sécurité de l’appareil ou des raccordements.
- Une odeur persistante que vous ne parvenez pas à éliminer grâce au nettoyage.
- Une anomalie détectée lors d’une inspection visuelle (fuite, rouille, corrosion).
- Une panne associée aux odeurs, par exemple un chauffage d’appoint De Dietrich ou Chaffoteaux qui s’éteint régulièrement.
- Pour réaliser un contrôle technique annuel conseillé, même si les marques telles que Saunier Duval ou Atlantic fabriquent des appareils fiables.
Le professionnel peut également conseiller une maintenance adaptée à l’environnement et au modèle, indispensable pour garantir un usage serein.
Le choix d’un spécialiste connaissant les différentes marques et technologies
Un chauffagiste qualifié maîtrisera les spécificités des différents types de chauffages d’appoint, qu’ils soient équipés d’une technologie Inverter ou issus de fabricants comme Delonghi, Sauter, ou Auer. Son diagnostic et ses interventions permettront :
- D’éviter des réparations inadaptées.
- De prolonger la durée de vie de votre équipement.
- D’assurer la conformité aux normes de sécurité gaz en vigueur.
- De fournir un entourage sécurisé pour votre foyer.
Cet accompagnement reflète une pratique pragmatique et bienveillante à laquelle tout utilisateur devrait pouvoir accéder.
| Raison d’intervention | Description | Conséquences sans intervention |
|---|---|---|
| Odeur persistante | Problème non détecté ou non traité | Risque santé et panne matériel |
| Anomalies visuelles | Fuites, corrosion | Accidents et défaillance fonctionnement |
| Entretien annuel | Maintenance préventive et vérification | Durée de vie réduite et coût accru |
| Problèmes techniques | Mauvais réglages, pannes récurrentes | Usage instable et inconfort accru |

Comment choisir un chauffage d’appoint au gaz pour minimiser les risques d’odeurs ?
Lors de l’achat d’un chauffage d’appoint au gaz, plusieurs critères techniques et pratiques influent sur la qualité d’usage et la probabilité d’apparition d’odeurs gênantes. Voici les points à considérer avant de faire votre choix, en tenant compte aussi des marques telles que Butagaz, Campingaz, De Dietrich, ou Saunier Duval.
Privilégier la qualité et les certifications
Opter pour un appareil certifié aux normes actuelles est la première garantie de sécurité et de fiabilité. Les certifications attestent d’une conception répondant à des exigences de sécurité sur le matériel gaz, la combustion et les émissions :
- Choisissez un chauffage conforme aux normes européennes en vigueur en 2025.
- Privilégiez les appareils dotés de systèmes de sécurité intégrés : détection de fuite, arrêt automatique, protection anti-basculment.
- Les marques reconnues telles que Auer, Sauter ou Delonghi proposent ces garanties sur leurs modèles récents.
Considérer la technologie intégrée
Certains chauffages sont dotés de technologies améliorant la régulation et la combustion : la technologie Inverter par exemple assure une diffusion homogène et une meilleure efficacité énergétique. Cela limite l’apparition d’odeurs de combustion incomplète :
- La technologie Inverter, présente sur certains modèles Delonghi et Atlantic, ajuste la chaleur en continu.
- Des brûleurs à haut rendement réduisent les émissions nocives et les odeurs.
- Une bonne isolation thermique du matériel limite les surchauffes locales responsables de fumées ou odeurs.
Penser à l’environnement d’utilisation
La configuration du logement et la qualité de la ventilation influencent fortement les risques d’odeurs :
- Dans un logement ancien, prévoyez l’intégration d’une ventilation mécanique contrôlée adaptée.
- Veillez à ne pas installer le chauffage dans des pièces inadaptées où l’air circule mal, ou en présence de tissus très sensibles à l’odeur, à nettoyer ponctuellement grâce à des traitements textiles.
- Dans les espaces mal aérés, il est impératif d’éviter tout risque de fuite et renforcer la surveillance régulière.
| Critère | Importance | Conseils d’achat |
|---|---|---|
| Certifications et sécurité | Elevée | Privilégier marques reconnues et normes européennes |
| Technologie (ex : Inverter) | Moyenne à élevée | Choisir appareils avec régulation avancée |
| Ventilation et installation | Elevée | Penser à une bonne aération et VMC adaptée |
Les erreurs communes à éviter pour ne pas aggraver les problèmes d’odeurs de chauffage d’appoint
Sur le terrain, j’ai constaté que certaines pratiques, souvent involontaires, peuvent empirer les odeurs ou les risques associés à votre chauffage d’appoint gaz. En les identifiant, vous pourrez mieux les éviter :
Ignorer les signes d’usure et repousser les entretiens
Beaucoup d’utilisateurs préfèrent ne pas nettoyer ou vérifier leur appareil tant qu’il fonctionne. Cela conduit :
- à une accumulation de poussière qui se carbonise et fait sentir une forte odeur de brûlé ;
- à un risque augmenté de fuite de gaz par usure des joints ou tuyaux ;
- dans certains cas, à un dysfonctionnement brutal affectant la combustion et provoquant des odeurs chimiques ou de gaz.
Le respect du calendrier d’entretien et la vigilance constituent un geste simple préservant à la fois votre confort et votre sécurité.
Utiliser des combustibles non adaptés ou de mauvaise qualité
Que le chauffage soit alimenté au butane, propane ou pétrole, la qualité du combustible a un impact direct sur les odeurs. Voici les erreurs à éviter :
- Employez toujours du gaz Butagaz ou Campingaz, reconnu et contrôlé.
- Ne pas utiliser de carburant non désaromatisé dans les poêles à pétrole.
- Refuser les combustibles douteux vendus au marché noir ou sur internet, souvent sources d’odeurs et d’encrassement.
- Stockez le combustible dans de bonnes conditions pour éviter sa dégradation.
Déplacer fréquemment un chauffage d’appoint sans refaire les vérifications
Changer l’emplacement du chauffage d’appoint au gaz implique un contrôle systématique des raccords. Les mouvements peuvent :
- desserrer les conduits et provoquer des fuites ;
- casser ou tordre les tuyaux flexibles ;
- modifier la circulation de l’air, favorisant les mauvaises combustions et les odeurs.
Quand vous déplacez votre chauffage, prenez toujours le temps d’un contrôle complet avant un nouvel usage.
| Erreur commune | Conséquence | Recommandation |
|---|---|---|
| Repousser entretien | Accumulation poussière, fuite, panne | Faire entretien avant saison froide |
| Combustible de mauvaise qualité | Odeurs, encrassement, risque | Utiliser gaz certifié reconnue |
| Déplacement sans contrôle | Fuites, mauvaises combinaisons | Inspection et vérification avant usage |
Focus sur la sécurité : détecter et réagir face à une fuite ou une odeur persistante
Entretenir un chauffage d’appoint au gaz USB, qu’il s’agisse d’un modèle Campingaz ou De Dietrich, ne signifie pas seulement suivre un calendrier. Il s’agit surtout de détecter les cas où une intervention immédiate s’impose pour votre sécurité et celle de vos proches.
Identifier les signes avant-coureurs d’une fuite de gaz
- Odeur caractéristique forte persistante dans la pièce.
- Bruits inhabituels venant du brûleur ou du raccord.
- Inflammation irrégulière de la flamme (jaune au lieu de bleu).
- Présence de condensation ou traces huileuses autour des tuyaux ou des raccords.
- Symptômes physiques possibles : maux de tête, nausées, étourdissements.
Repérer ces manifestations participe à une prévention efficace, notamment lorsque vous utilisez un appareil acheté chez des fabricants tels que Butagaz, Saunier Duval ou Chaffoteaux.
Procédure de vérification et intervention rapide en cas de fuite
Si une fuite est suspectée :
- Coupez immédiatement le gaz à la source (bouteille ou compteur).
- Aérez largement l’espace en ouvrant portes et fenêtres.
- Évitez d’allumer ou d’éteindre tout élément électrique proche de la source potentielle.
- Utilisez un détecteur de fuite gazeux ou faites appel à un professionnel équipé;
- Ne rallumez l’appareil qu’après expertise et réparation certifiées.
Ce protocole limite considérablement le risque d’explosion et préserve votre foyer.
| Symptôme | Signification | Action conseillée |
|---|---|---|
| Odeur forte de gaz | Fuite probable | Couper alimentation, aérer, appeler urgence |
| Flamme jaune | Mauvaise combustion | Nettoyer ou faire régler brûleur |
| Bruit anormal | Fuite ou problème mécanique | Inspection rapide |
| Symptômes physiques | Intoxication possible | Évacuer, consulter médecin |
FAQ sur la gestion des odeurs dans les chauffages d’appoint au gaz
Pourquoi mon chauffage d’appoint au gaz sent-il le gaz alors que je ne détecte aucune fuite ?
Parfois, une sensation d’odeur de gaz peut venir d’un mauvais réglage du brûleur ou d’une ventilation insuffisante. Il arrive aussi que les cartouches ou bouteilles de gaz soient mal raccordées, provoquant une évaporation sans fuite directe visible. N’hésitez pas à faire contrôler ces éléments par un professionnel.
Est-il normal qu’un chauffage d’appoint neuf dégage une odeur chimique ?
Oui, c’est fréquent. Ce phénomène provient souvent des composants plastiques ou protections thermiques neufs qui chauffent pour la première fois. L’odeur disparaît généralement au bout de quelques utilisations. Si elle persiste, il est conseillé de contacter le vendeur ou un technicien.
Comment entretenir efficacement mon radiateur soufflant pour éviter les odeurs de brûlé ?
Le nettoyage régulier des grilles, des résistances et des ventilateurs est essentiel. Éteignez toujours l’appareil et débranchez-le avant d’entamer un nettoyage. Utilisez un aspirateur avec un embout fin ou un chiffon sec pour enlever la poussière, surtout avant la période de remise en service.
Que faire si je sens une odeur persistante de pétrole avec mon poêle ?
Vérifiez la qualité du combustible, qui doit être désaromatisé. Nettoyez toute trace de coulure sur le poêle avant chaque utilisation, et assurez-vous que la mèche est correctement réglée pour une combustion totale. En cas de doute, faites appel à un spécialiste.
Est-il sécuritaire d’utiliser un chauffage d’appoint au gaz dans une pièce sans VMC ?
Il est possible de l’utiliser, mais il faut impérativement veiller à aérer régulièrement la pièce. L’installation d’une ventilation mécanique contrôlée est fortement recommandée, notamment dans les logements anciens, pour assurer une bonne qualité de l’air et éviter les problèmes d’odeur et d’accumulation de gaz.

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