Vous avez hérité d’une vieille cheminée dans votre maison, mais vous ne l’utilisez plus et elle vous fait craindre une perte d’énergie notable ? Condamner une cheminée peut alors s’avérer être une solution judicieuse pour améliorer le confort thermique de votre habitation, tout en évitant les infiltrations d’air ou d’humidité. Cet article se propose d’accompagner les particuliers et artisans en expliquant les étapes précises, les outils nécessaires et les recommandations pour réaliser une condamnation sûre et durable, à la fois par le haut et par l’intérieur. L’objectif est d’assurer une étanchéité fiable et une isolation renforcée, sans altérer l’esthétique de la maison.
Pourquoi condamner une cheminée : un impératif pour réduire les déperditions thermiques
Nombre de foyers possèdent encore une cheminée qu’ils n’utilisent pratiquement jamais. Pourtant, ce conduit, malgré son charme authentique, représente souvent un point faible en termes d’isolation et un véritable pont thermique. Les courants d’air froids remontent facilement par l’âtre, ce qui peut provoquer des sensations de froid localisées, voire une hausse inutile des coûts de chauffage.
Par expérience, je constate fréquemment que des propriétaires découvrent après coup que la cheminée aggrave leurs factures d’énergie. Ainsi, même si elle n’est plus fonctionnelle, sa présence non traitée impacte négativement le bilan thermique global. Je me souviens d’un chantier où, après simple condamnation du conduit, le client a vu sa consommation baisser de plusieurs dizaines de pourcents, sans rien changer à son système de chauffage.
Mais condamner une cheminée ne se limite pas à la boucher sommairement : il faut envisager une fermeture complète du bas (l’intérieur), et du haut (le toit ou chapeau), en assurant une isolation entre intérieur et extérieur. Sinon, le problème persiste avec le risque d’humidité chronique dans le conduit, favorisant champignons et dégradations structurelles. Vouloir le faire soi-même sans connaître ces enjeux peut rapidement mener à des déconvenues, d’où l’importance d’une méthode rigoureuse.
Les conséquences d’une cheminée non condamnée correctement
- Perte énergétique importante = facture qui grimpe inutilement.
- Infiltrations d’air et courant d’air désagréables ressentis dans la pièce.
- Entrée d’humidité dans les murs et le conduit pouvant causer moisissures et dégradations.
- Difficultés à maintenir une température constante, générant un inconfort notable.
Par conséquent, condamner une cheminée est une étape qu’il ne faut pas négliger lors d’une rénovation thermique. Place à présent aux méthodes concrètes.
| Points clés | Conséquences | Bonnes pratiques |
|---|---|---|
| Isolation du conduit | Limite les pertes de chaleur et évite courants d’air | Utiliser laine minérale ou matériaux isolants compressibles |
| Condamnation du haut | Protège contre l’entrée d’eau et d’animaux | Positionner une plaque en tôle galvanisée ou contreplaqué correctement scellée |
| Finitions esthétiques | Conserve une harmonie visuelle intérieur/extérieur | Enduit et peinture adaptés |
Préparer et réunir les outils et matériaux indispensables pour condamner sa cheminée
Comme toute intervention en construction, il faut partir d’une bonne organisation matérielle. Avant de vous lancer, voici la liste précise du nécessaire à préparer :
- Tasseaux de bois pour ossature et maintien des panneaux
- Clous, vis et chevilles adaptés pour fixer solidement
- Planches de contreplaqué ou plaques en tôle galvanisée selon la méthode choisie
- Matériaux isolants tels que la laine minérale ou vieux papiers journaux pour boucher le conduit
- Outils : perceuse-visseuse, marteau, scie, niveau à bulle, règle
Une étape souvent négligée mais essentielle est le ramonage préalable. Nettoyer correctement la cheminée avant toute intervention évitera la présence de suie ou débris, qui pourraient interférer avec l’étanchéité. Ce point mérite toute votre attention et correspond à un geste de sécurité élémentaire.
Vous avez des doutes sur la technique adaptée à votre cheminée ? Vous pouvez consulter des enseignes telles que Leroy Merlin, Castorama, Brico Dépôt ou Mr Bricolage qui offrent souvent des conseils personnalisés et le matériel adapté, tout en suivant votre rythme.
| Matériel | Usage | Astuces terrain |
|---|---|---|
| Tasseaux de bois | Permettent la fixation rigide et stable des plaques de fermeture | Mesurer précisément les angles pour un cadre bien ajusté |
| Laine minérale | Isolation et obturation du conduit | Bien garnir sans écraser, pour conserver le pouvoir isolant |
| Perceuse-visseuse | Mobilité et fixation rapide des éléments | Privilégier un modèle performant, disponible chez Point.P ou Gedimat |

Les étapes détaillées pour condamner une cheminée par le haut
Une fois l’intérieur préparé, il ne faut surtout pas oublier la partie supérieure de la cheminée, souvent exposée aux intempéries et sensible à l’entrée d’eau ou de petits animaux. Voici la procédure à suivre, étape par étape :
- Retirer le chapeau de cheminée si présent. Ce dispositif peut compliquer la bonne pose de la plaque de condamnation.
- Boucher le conduit en interne en insérant de la laine minérale ou du papier journal compressé : cela évite les mouvements d’air à l’intérieur.
- Prendre les mesures de l’ouverture supérieure pour découper aux dimensions un panneau de contreplaqué ou une feuille de tôle galvanisée.
- Fixer fermement la plaque à l’aide de clous ou vis, en veillant à un scellement parfait contre la roche ou la brique autour.
- Appliquer un enduit d’étanchéité ou un mastic adapté autour des bords pour éliminer toute infiltration d’eau possible.
- Reposer éventuellement un nouveau chapeau après confirmation d’une bonne étanchéité de la plaque, si vous souhaitez garder son apparence.
Chaque geste compte : lors d’un chantier dans une maison ancienne, j’ai vu un mauvais scellement mener à une vraie infiltration qui a détérioré la charpente. Une vigilance de rigueur est donc nécessaire, surtout dans les zones exposées aux vents et pluies réguliers.
| Étape | Actions précises | Précautions |
|---|---|---|
| Dépose du chapeau | Retrait en douceur pour éviter dégâts sur la maçonnerie | Vérifier l’état des fixations et joints avant intervention |
| Bouchage du conduit | Compactage de la laine minérale ou papier journal | Ne pas tasser excessivement pour garder une isolation efficace |
| Fixation des plaques | Découpe sur mesure et fixation à l’aide de clous ou vis | Respecter un scellement complet à l’aide d’enduit ou mastic |
Condamner une cheminée de l’intérieur : conseils pratiques et astuces pour un rendu optimal
Une fois le haut sécurisé, l’intérieur de la pièce ne doit pas être oublié. Une cheminée condamnée en laissant une ouverture nue sera non seulement inesthétique mais aussi moins efficace en isolation. Voici comment procéder méticuleusement.
Fabrication et pose du cadre intérieur
Mesurez d’abord précisément l’ouverture de la cheminée. Découpez quatre tasseaux en bois adaptés pour créer un cadre solide qui viendra se fixer autour de l’âtre. Ce châssis est nécessaire pour supporter la plaque de fermeture qu’on y posera ensuite.
L’utilisation d’un niveau à bulle est essentielle lors de la fixation des tasseaux, afin de garantir que le cadre est parfaitement droit. En chantier, j’ai constaté qu’une fixation mal alignée provoque des tensions dans le contreplaqué, pouvant engendrer des déformations ou fissures sur le long terme.
Pose de la plaque et finitions
Une fois le cadre en place, fixez la plaque de contreplaqué ou la tôle galvanisée à la structure. Pour les grandes ouvertures, renforcez avec des traverses intermédiaires pour plus de rigidité et stabilité. Si vous souhaitez une fermeture plus esthétique, appliquez un enduit mural pour lisser la surface, puis peignez selon vos goûts pour intégrer parfaitement l’élément condamné au décor.
Pour ceux qui préfèrent un aspect personnalisé, la tapisserie reste une option intéressante. Elle permet d’ajouter motifs ou textures et de masquer totalement la présence de la cheminée condamnée sans effort important.
| Action | Matériaux utilisés | Conseils pratiques |
|---|---|---|
| Découpe des tasseaux | Bois massif, perceuse-visseuse, scie | Mesurez deux fois, coupez une fois |
| Fixation du cadre | Vis, chevilles adaptées au support | Vérifiez le niveau avant de fixer définitivement |
| Pose du panneau | Contreplaqué ou tôle galvanisée | Ajouter des traverses si ouverture grande |
| Finitions | Enduit, peinture ou tapisserie | Choisissez un enduit adapté à la surface |
Surveillance et entretien post-condamnation pour prévenir les désagréments
Après avoir condamné une cheminée, la vigilance ne doit pas se relâcher. Plusieurs situations méritent un suivi régulier pour éviter tout problème ultérieur.
- Vérifier périodiquement l’étanchéité au niveau du haut de la cheminée pour s’assurer qu’aucune infiltration d’eau ne se produit.
- Observer les murs adjacents pour détecter les premiers signes d’humidité ou de moisissure, symptômes d’une condensation ou infiltration.
- Inspecter le cadre intérieur pour identifier toute déformation ou fissure potentielle qui pourrait compromettre l’isolation.
- Gardez le conduit propre même s’il est condamné pour éviter l’accumulation de poussières ou petits débris pouvant attirer les insectes.
- Engager un professionnel en cas de doute, surtout si vous constatez des infiltrations répétées ou un affaissement.
La qualité du travail initial conditionne largement la durée et l’efficacité de la condamnation. Travailler avec rigueur et ne pas négliger l’entretien préviendra bien des mauvaises surprises dans le futur, notamment dans des régions pluvieuses ou exposées aux aléas climatiques.
| Type de contrôle | Fréquence recommandée | Signes d’alerte |
|---|---|---|
| Étanchéité extérieure | Annuel | Présence de moisissures, efflorescences blanches, infiltration d’eau |
| État du cadre intérieur | Semestriel | Fissures, déformations, décollage des plaques |
| Nettoyage conduit | Annuel | Accumulât de poussières, insectes visibles |

Recourir à un professionnel pour condamner une cheminée : conseils pour bien choisir
Si vous n’êtes pas sûr de votre niveau d’outillage ou d’expertise, il est recommandé de faire appel à un professionnel. Des enseignes comme Bricomarché, Weldom ou Lapeyre collaborent régulièrement avec des artisans qualifiés capables d’intervenir rapidement et dans les règles de l’art.
Le recours à un spécialiste assure une prise en compte complète des contraintes techniques et réglementaires, minimisant ainsi le risque de réparations coûteuses dans les années à venir. Il peut aussi vous conseiller sur les matériaux adaptés à votre type de cheminée et votre région.
Par exemple, les artisans recommandent souvent une visite technique préalable au chantier, pour évaluer précisément l’état du conduit, la nature des matériaux, et les éventuelles solutions complémentaires d’isolation à adopter. Cette étape est fréquemment ignorée dans les projets DIY, mais elle reste cruciale pour un résultat fiable.
Gardez en tête que malgré l’envie de faire soi-même souvent pertinente, la sécurité et la durabilité du chantier doivent primer. Une mauvaise intervention peut détériorer la structure ou engendrer des moisissures. En cas de doute, ce lien vers cette ressource pour déverrouiller porte claquée illustre bien l’importance de l’assistance spécialisée.
| Critères | à vérifier chez le professionnel | Avantages |
|---|---|---|
| Expérience | Années de chantier en rénovation similaire | Réduction du risque technique, intervention rapide |
| Matériaux utilisés | Qualité et adéquation au projet | Durabilité renforcée de la condamnation |
| Garanties | Assurance et clause de conformité | Tranquillité d’esprit face aux éventuels défauts |
Choix des matériaux : quelle solution privilégier pour une cheminée bien condamnée ?
On peut condamner une cheminée avec différentes solutions plus ou moins robustes et esthétiques. Clarifions les avantages et contraintes des options courantes selon mon expérience terrain.
Le contreplaqué : un choix pratique et économique
Simple à couper et à poser, le contreplaqué reste un excellent compromis pour une condamnation intérieure. Il offre robustesse et possibilité d’être peint ou enduit facilement pour s’accorder avec la décoration.
La tôle galvanisée : une solution étanche pour l’extérieur
Exposée au climat, la tôle galvanisée résiste bien aux intempéries et protège durablement l’ouverture supérieure de la cheminée. Attention toutefois à une bonne fixation et à l’application d’un mastic d’étanchéité adapté.
Les isolants compressibles (laine minérale, journal) pour le conduit
Pour obturer le conduit, les matériaux souples comme la laine minérale sont à privilégier. Ils évitent le moindre passage d’air tout en jouant leur rôle isolant crucial. L’usage de vieux papiers journaux en complément est aussi une solution accessible en dépannage.
| Matériaux | Avantages | Inconvénients | Recommandations |
|---|---|---|---|
| Contreplaqué | Facile à manipuler, adaptable, économique | Peut se déformer si mal protégé de l’humidité | Appliquer un traitement hydrofuge avant pose |
| Tôle galvanisée | Résistante, bonne étanchéité extérieure | Plus lourde, nécessaire d’assurer une bonne fixation | Utiliser des vis inoxydables et mastic haute performance |
| Laine minérale | Isolant efficace, remplit les interstices | Doit être manipulée avec gants (irritation possible) | Ne pas comprimer excessivement |

Erreurs fréquentes à éviter lors de la condamnation d’une cheminée
Tout chantier connaît ses pièges, et condamner une cheminée ne fait pas exception. Voici un retour précis tiré de plusieurs expériences concrètes, pour ne pas commettre ces fautes habituelles.
- Ne pas réaliser un ramonage préalable : Le dépôt de suie peut gêner le scellement et poser problème à l’étanchéité.
- Choisir un matériau inadapté : Par exemple, poser du contreplaqué sans traitement en extérieur expose à la dégradation rapide.
- Mal mesurer ou fixer le cadre : Ce défaut mène à des tensions, fuites ou même chute de la plaque.
- Oublier l’étanchéité du haut de la cheminée : Responsable des infiltrations d’eau et de la perte énergétique.
- Ne pas assurer de surveillance post-chantier : À terme, cela favorise des dégâts importants ou un retour d’humidité.
En évitant ces erreurs, vous sécurisez durablement la condamnation et préservez votre confort. Pour approfondir certains points techniques, n’hésitez pas à consulter ce guide pratique disponible chez Système U Bricolage ou chez Bricomarché. Pour simplifier vos travaux de bricolage autour de la maison, la ressource sur l’utilisation des bidets et leurs options peut également vous offrir une vision méthodique sur d’autres petits travaux liés à l’isolation et au confort.
| Erreur | Conséquence | Bonne pratique |
|---|---|---|
| Pas de ramonage | Adhérence du scellement réduite | Effectuer un ramonage rigoureux avant intervention |
| Matériau inadapté | Détérioration rapide | Choisir un produit traité pour l’extérieur |
| Fixation mal prise | Risque de chute ou infiltration | Utiliser cadre solide et vérifier niveau |
Foire aux questions (FAQ) sur la condamnation des cheminées
- Peut-on condamner soi-même une cheminée sans expérience préalable ?
Il est possible de le faire, mais il faut être minutieux et bien se renseigner avant. Sinon, un professionnel est recommandé car toute erreur peut engendrer des dégâts importants. - Faut-il absolument faire ramoner la cheminée avant de la condamner ?
Oui, un ramonage complet garantit que le conduit est propre et permet une meilleure adhérence des matériaux d’obturation. - Quels matériaux utiliser pour assurer une bonne étanchéité ?
La laine minérale pour le conduit, du contreplaqué ou de la tôle galvanisée avec un enduit d’étanchéité sont conseillés. - Peut-on décorer la fermeture intérieure de la cheminée ?
Absolument, un enduit suivi d’une peinture, ou même une tapisserie, permettent une intégration esthétique réussie. - Quels professionnels contacter ?
Chez Bricomarché, Weldom ou Lapeyre vous trouverez des artisans qualifiés. Vérifiez leur expérience et garanties avant de les engager.

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